Nouvelles pratiques de la bientraitance...
Application aux domaines sanitaire et médico-social
Notre époque tend à prôner chez le soignant, mais également chez toute personne soucieuse de « réussir sa relation », un effacement, une évaporation du moi accompagné du service inconditionnel à « l’autre ». Cette attitude « d’oubli de soi » a quelque chose de dommageable. Il apparaît urgent de retrouver, par une sorte « d’égoïsme sain », une priorité du soi. Le soignant, mais également les personnes soucieuses de « faire société » peuvent, comme le préconisait Socrate, « prendre soin » d’elles. Cette réappropriation vise le « deviens ce que tu es » de Sénèque et évite l’épuisement, source de malveillance.
Pour exemple, nous constatons, au coeur de l’idolâtrie des « procédures qualité », que les contraintes, les normes, la peur de la sanction semblent désenchanter la relation soignant/soigné au lieu de l’intensifier. L’idée est de retrouver notre goût pour la relation entre « soi et soi » et « soi et l’autre » et de réaliser qu’une « juste distance professionnelle » passe par l’acquisition de « postures » et d’un réel « savoir faire »…
Rappelons-nous que le plaisir à « être » au coeur de l’activité est largement aussi contagieux que le stress.
Ce livre parfois subversif et émancipateur propose de réelles solutions.